Obtenir une habilitation professionnelle constitue le précieux sésame pour exercer certaines activités techniques. Il en est ainsi de l’habilitation électrique qui est la suite logique d’une formation spécialisée en la matière. Qui peut la donner et dans quelles conditions ? Voici les réponses !
Qu’est-ce que l’habilitation électrique ?
Les personnes qui ont le droit d’exercer leur activité sur un chantier doivent être dûment habilitées au préalable. Pour atteindre ce stade, elles suivent un cursus formateur dédié à une spécialisation spécifique. Ainsi en est-il de la formation pont roulant et portique ou de la formation habilitation électrique. Cette dernière permet au titulaire de maîtriser les risques liés aux installations électriques. Après avoir reçu l’agrément de la médecine du travail, il peut prétendre à recevoir l’habilitation en question.
Pour quelles activités faut-il avoir une formation habilitation électrique ?
Les conditions relatives à l’habilitation électrique sont énoncées dans le Code du travail en son article R.4544-9. Il y est expressément mentionné que l’obtention de ce titre est nécessaire pour travailler sur des installations électriques. À noter que des distinctions sont faites quant au type de travaux à réaliser. Il existe différentes catégories d’habilitations selon la nature d’opération d’ordre photovoltaïque, électrique ou non électrique. Toutes sont la suite logique d’une formation à l’habilitation électrique dispensée par un organisme spécialisé et reconnu.
Qui a la faculté de donner une habilitation électrique ?
C’est l’employeur qui délivre le titre d’habilitation en fonction de la qualification de l’employé. Ce titre est délivré à la personne habilitée selon le cursus qu’elle a suivi. Une formation échafaudage réussie complétée par un certificat médical attestent que le titulaire est apte à travailler en hauteur. De la même manière, une formation à l’habilitation électrique témoigne de la capacité du titulaire à intervenir sur l’installation en toute sécurité. Le titre d’habilitation doit donc faire mention du cadre de travail possible dans les détails.
L’employeur doit demander à son futur employé une attestation de formation à l’habilitation électrique. Il doit aussi s’assurer que le titulaire est déclaré apte à l’exercice de l’activité par la médecine du travail. C’est alors seulement qu’il peut lui confier des tâches en lien avec les installations électriques. Attention à ne pas passer outre ces dispositions réglementaires. En cas de contrôle d’un salarié sans habilitation, l’employeur est passible d’une condamnation civile. Celle-ci peut même être jugée au pénal si l’employé est victime d’un accident de travail.
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